Un enrênement est un moyen mécanique d’obtenir une certaine posture de la part du cheval afin d’optimiser son travail. En effet, certains chevaux, que ce soit pendant la monte ou la longe, ne se placent pas correctement et ne se musclent donc pas comme il le faudrait. Les enrênements ont donc été pensés pour inciter le cheval à prendre la position souhaitée et ainsi travailler correctement.

Attention : Les enrênements ne sont que des aides, c’est majoritairement votre travail qui va influencer la posture de votre cheval ! De plus, une mauvaise utilisation de ces enrênements peut être néfaste pour son bien-être et sa santé, ils sont donc à utiliser avec précaution.

Enrênements fixes ou non fixes ?

Les enrênements fixes sont des enrênements qui, une fois mis en place, ne nécessitent plus aucune intervention de la part du cavalier. Ils sont à mettre en place avant de monter à cheval ou après l’échauffement. Ils sont adaptés aux cavaliers peu expérimentés : grâce à eux, ils peuvent bénéficier des bienfaits d’un enrênement sans risquer d’en faire une mauvaise utilisation car tenus trop tendus ou trop lâches.

Les enrênement de monte

La martingale fixe

La martingale fixe a pour but d’éviter que le cheval ne lève excessivement la tête, rendant inefficace les actions de mains du cavalier. Elle est donc destinée aux chevaux qui cherchent à fuir les demandes du cavalier en levant la tête.
La martingale fixe est constituée d’une lanière en cuir, fixée à la sangle d’un côté et à la muserolle de l’autre. Elle est maintenue en place par un collier faisant le tour de l’encolure du cheval.
Lorsque celui-ci lève fortement la tête, les lanières se tendent ce qui arrête son mouvement. Lorsque celui-ci met son encolure dans une posture normale, la martingale se détend et lui offre à nouveau une liberté de mouvement.
Il existe également la martingale à anneaux, qui, elle, est un enrênement non fixe. Il est courant de voir quelques variantes : il est possible, avec certaines martingales, de fixer les lanières à un collier de chasse et non pas à la sangle comme classiquement.

La martingale fixe est à utiliser pendant la monte.

Pour information : le collier de chasse permet à la selle de rester bien place en l’évitant de reculer. Celui-ci se fixe à la selle et à la sangle, et se place devant le poitrail.

La martingale à anneaux

La martingale à anneaux a la même fonction que la martingale fixe, seule la disposition change. En effet la martingale à anneaux s’attache à la sangle, puis se divisent en deux lanières en cuir, celles-ci se terminant par des anneaux par lesquels passent les rênes du bridon. Les anneaux peuvent donc coulisser le long les rênes : il est dans ce cas nécessaire de s’équiper d’arrêtoirs afin que la martingale reste bien en place. La martingale à anneaux est moins dure que la martingale fixe.

Il existe des martingales à anneaux pleines qui sont constituée d’un triangle de cuir reliant les deux lanières.

La martingale à anneaux est à utiliser pendant la monte.

Le gogue :

Le gogue fixe

Le gogue fixe a pour but d’inciter le cheval à avoir l’encolure basse afin de muscler correctement son dos.

Il est constitué d’une partie en cuir et d’une partie en corde l’une à la suite de l’autre. La partie en cuir se fixe à la sangle tandis que la partie en corde passe de chaque côté de la tête par la têtière et le mors, finissant par se fixer à un anneau du gogue au niveau du poitrail. Le gogue fixe, une fois placé, forme donc un triangle.

S’il lève la tête, la disposition triangulaire du gogue lui sera inconfortable. Le cheval comprend donc facilement qu’il est dans son intérêt de travailler l’encolure basse, ce qui va muscler son dos.

Le gogue fixe peut s’utiliser aussi bien pendant la monte que pendant la longe.

Le gogue commandé

Le gogue commandé a le même but que le gogue fixe sauf que cette fois c’est le cavalier qui contrôle l’intensité de l’effet. Le gogue commandé passe par la têtière et le mors, puis se fixe aux rênes de gogue tenues par le cavalier qui peut donc régler à sa guise la tension du système.

Le gogue commandé s’utilise uniquement pendant la monte.

Les élastiques ou Pirellis

Les élastiques ou Pirellis ont comme fonction d’inciter le cheval à étendre l’encolure vers le bas et ainsi tendre son dos. Ils permettent également de canaliser le cheval.
Ces élastiques peuvent se fixer de deux manières : latéralement ou centralement. Dans la disposition latérale, les élastiques se fixent de chaque côté du surfaix ou de la sangle puis au mors. Centralement, ils se fixent sous le ventre du cheval au surfaix ou à la sangle, passent entre les deux antérieurs et s’attachent ensuite au mors.

Les élastiques s’utilisent pendant la longe ou la monte.

Les rênes allemandes

Les rênes allemandes servent à obtenir une attitude basse et ronde de la part du cheval, afin de travailler son encolure et son dos.
Ces rênes ont une partie en cuir, que le cavalier tient en main, et se finissent par une partie en corde. Deux types de fixation existent : la fixation centrale ou latérale. Les rênes allemandes fixées latéralement s’attachent sur les anneaux situées de part et d’autre de la sangle, tandis que centralement les rênes allemandes passent au niveau du poitrail, entre les antérieurs et s’attachent au milieu de la sangle.


Elles sont souvent utilisées chez les jeunes chevaux qui ont du mal à se placer.


L’utilisation des rênes allemandes demande au cavalier d’utiliser 2 paires de rênes : attention de bien savoir les manier !

L'enrênement Howlett ou Thiedmann

Cet enrênement possède une action que l'on pourrait rapprocher des rênes allemandes et du gogue. Il permet donc d'installer un angle tête encolure et une position de la tpete du cheval adapté a un fonctionnement dit " dans le bon sens " sans avoir le risque de voir le cheval s'encapuchonner.

Son action est plus légère que celles des deux enrênement précédemment cité.

Il est parfait pour les jeunes chevaux mais aussi pour les jeunes cavaliers.

L'enrênement Howlett est constitué d'une poulie centrale qui favorise le travail latéral, il a trois niveaux de réglages et se fixe facilement grâce à deux mousquetons. Il peut s'utiliser sur le plat comme à l'obstacle.

L'enrênement Howlett ou Thiedmann s’utilise pendant le travail à la monte uniquement.

Les enrênements de longe

L’enrênement Pessoa

L’enrênement Pessoa a pour but d’apprendre au cheval à engager ses postérieurs et donc à améliorer sa locomotion et sa musculature. Ce type d’enrênement est très complet car il lie le travail de l’avant et de l’arrière main. Il s’attache au surfaix, passe par le mors et se termine derrière le cheval par une moumoute au niveau des postérieurs.

Le Pessoa ne s’utilise que pendant la longe.  
 

Le chambon

Le chambon sert à inciter le cheval à baisser l’encolure pendant le travail afin de muscler son dos. Son action est comparable au gogue sauf que le chambon a une action plus directe.
Celui-ci est constitué d’une corde qui s’attache sous le ventre du cheval au surfaix, passe de chaque côté par la têtière et se fixe, pour finir, au mors. Contrairement au gogue fixe, le chambon ne forme pas un triangle fermé.


Le chambon s’utilise pendant le travail en longe.

Le chambon

Conçu pour le travail à la longe, l'extenseur doux permet de travailler le dos du cheval en extension d’encolure, tout en suivant les mouvements du cheval pour offrir plus d’aisance.

Un enrênement est un moyen mécanique d’obtenir une certaine posture de la part du cheval afin d’optimiser son travail. En effet, certains chevaux, que ce soit pendant la monte ou la longe, ne se placent pas correctement et ne se musclent donc pas comme il le faudrait. Les enrênements ont donc été pensés pour inciter le cheval à prendre la position souhaitée et ainsi travailler correctement.

Attention : Les enrênements ne sont que des aides, c’est majoritairement votre travail qui va influencer la posture de votre cheval ! De plus, une mauvaise utilisation de ces enrênements peut être néfaste pour son bien-être et sa santé, ils sont donc à utiliser avec précaution.

Enrênements fixes ou non fixes ?

Les enrênements fixes sont des enrênements qui, une fois mis en place, ne nécessitent plus aucune intervention de la part du cavalier. Ils sont à mettre en place avant de monter à cheval ou après l’échauffement. Ils sont adaptés aux cavaliers peu expérimentés : grâce à eux, ils peuvent bénéficier des bienfaits d’un enrênement sans risquer d’en faire une mauvaise utilisation car tenus trop tendus ou trop lâches.

Les enrênement de monte

La martingale fixe

La martingale fixe a pour but d’éviter que le cheval ne lève excessivement la tête, rendant inefficace les actions de mains du cavalier. Elle est donc destinée aux chevaux qui cherchent à fuir les demandes du cavalier en levant la tête.
La martingale fixe est constituée d’une lanière en cuir, fixée à la sangle d’un côté et à la muserolle de l’autre. Elle est maintenue en place par un collier faisant le tour de l’encolure du cheval.
Lorsque celui-ci lève fortement la tête, les lanières se tendent ce qui arrête son mouvement. Lorsque celui-ci met son encolure dans une posture normale, la martingale se détend et lui offre à nouveau une liberté de mouvement.
Il existe également la martingale à anneaux, qui, elle, est un enrênement non fixe. Il est courant de voir quelques variantes : il est possible, avec certaines martingales, de fixer les lanières à un collier de chasse et non pas à la sangle comme classiquement.

La martingale fixe est à utiliser pendant la monte.

Pour information : le collier de chasse permet à la selle de rester bien place en l’évitant de reculer. Celui-ci se fixe à la selle et à la sangle, et se place devant le poitrail.

La martingale à anneaux

La martingale à anneaux a la même fonction que la martingale fixe, seule la disposition change. En effet la martingale à anneaux s’attache à la sangle, puis se divisent en deux lanières en cuir, celles-ci se terminant par des anneaux par lesquels passent les rênes du bridon. Les anneaux peuvent donc coulisser le long les rênes : il est dans ce cas nécessaire de s’équiper d’arrêtoirs afin que la martingale reste bien en place. La martingale à anneaux est moins dure que la martingale fixe.

Il existe des martingales à anneaux pleines qui sont constituée d’un triangle de cuir reliant les deux lanières.

La martingale à anneaux est à utiliser pendant la monte.

Le gogue :

Le gogue fixe

Le gogue fixe a pour but d’inciter le cheval à avoir l’encolure basse afin de muscler correctement son dos.

Il est constitué d’une partie en cuir et d’une partie en corde l’une à la suite de l’autre. La partie en cuir se fixe à la sangle tandis que la partie en corde passe de chaque côté de la tête par la têtière et le mors, finissant par se fixer à un anneau du gogue au niveau du poitrail. Le gogue fixe, une fois placé, forme donc un triangle.

S’il lève la tête, la disposition triangulaire du gogue lui sera inconfortable. Le cheval comprend donc facilement qu’il est dans son intérêt de travailler l’encolure basse, ce qui va muscler son dos.

Le gogue fixe peut s’utiliser aussi bien pendant la monte que pendant la longe.

Le gogue commandé

Le gogue commandé a le même but que le gogue fixe sauf que cette fois c’est le cavalier qui contrôle l’intensité de l’effet. Le gogue commandé passe par la têtière et le mors, puis se fixe aux rênes de gogue tenues par le cavalier qui peut donc régler à sa guise la tension du système.

Le gogue commandé s’utilise uniquement pendant la monte.

Les élastiques ou Pirellis

Les élastiques ou Pirellis ont comme fonction d’inciter le cheval à étendre l’encolure vers le bas et ainsi tendre son dos. Ils permettent également de canaliser le cheval.
Ces élastiques peuvent se fixer de deux manières : latéralement ou centralement. Dans la disposition latérale, les élastiques se fixent de chaque côté du surfaix ou de la sangle puis au mors. Centralement, ils se fixent sous le ventre du cheval au surfaix ou à la sangle, passent entre les deux antérieurs et s’attachent ensuite au mors.

Les élastiques s’utilisent pendant la longe ou la monte.

Les rênes allemandes

Les rênes allemandes servent à obtenir une attitude basse et ronde de la part du cheval, afin de travailler son encolure et son dos.
Ces rênes ont une partie en cuir, que le cavalier tient en main, et se finissent par une partie en corde. Deux types de fixation existent : la fixation centrale ou latérale. Les rênes allemandes fixées latéralement s’attachent sur les anneaux situées de part et d’autre de la sangle, tandis que centralement les rênes allemandes passent au niveau du poitrail, entre les antérieurs et s’attachent au milieu de la sangle.


Elles sont souvent utilisées chez les jeunes chevaux qui ont du mal à se placer.


L’utilisation des rênes allemandes demande au cavalier d’utiliser 2 paires de rênes : attention de bien savoir les manier !

L'enrênement Howlett ou Thiedmann

Cet enrênement possède une action que l'on pourrait rapprocher des rênes allemandes et du gogue. Il permet donc d'installer un angle tête encolure et une position de la tpete du cheval adapté a un fonctionnement dit " dans le bon sens " sans avoir le risque de voir le cheval s'encapuchonner.

Son action est plus légère que celles des deux enrênement précédemment cité.

Il est parfait pour les jeunes chevaux mais aussi pour les jeunes cavaliers.

L'enrênement Howlett est constitué d'une poulie centrale qui favorise le travail latéral, il a trois niveaux de réglages et se fixe facilement grâce à deux mousquetons. Il peut s'utiliser sur le plat comme à l'obstacle.

L'enrênement Howlett ou Thiedmann s’utilise pendant le travail à la monte uniquement.

Les enrênements de longe

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L’enrênement Pessoa a pour but d’apprendre au cheval à engager ses postérieurs et donc à améliorer sa locomotion et sa musculature. Ce type d’enrênement est très complet car il lie le travail de l’avant et de l’arrière main. Il s’attache au surfaix, passe par le mors et se termine derrière le cheval par une moumoute au niveau des postérieurs.

Le Pessoa ne s’utilise que pendant la longe.  
 

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Le chambon sert à inciter le cheval à baisser l’encolure pendant le travail afin de muscler son dos. Son action est comparable au gogue sauf que le chambon a une action plus directe.
Celui-ci est constitué d’une corde qui s’attache sous le ventre du cheval au surfaix, passe de chaque côté par la têtière et se fixe, pour finir, au mors. Contrairement au gogue fixe, le chambon ne forme pas un triangle fermé.


Le chambon s’utilise pendant le travail en longe.

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Conçu pour le travail à la longe, l'extenseur doux permet de travailler le dos du cheval en extension d’encolure, tout en suivant les mouvements du cheval pour offrir plus d’aisance.